« DEUX ANS DE VACANCES*»

*Rappelez-vous Jules Verne…

 

 

Deuxième année

         

 

      

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Direction la Thaïlande !

 

 

Lundi 15 janvier 2005 :

 

Entretien donné par LNPV le 15 janvier 2005:

 

Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de donner de vos nouvelles ?

LNPV:  Désolé pour tous ceux qui ont attendu des nouvelles depuis cinq mois! Il y a eu les événements imprévus de la Thaïlande qui ont un peu retardés nos récits. Et  surtout, notre webmaster (FX), venu nous voir en décembre à Shanghai, n'a pas pu mettre en ligne notre récit du  22 novembre, avant début janvier!

   Enfin, les difficultés techniques: la connexion internet chinoise est parfois capricieuse, ne nous permettant pas toujours de réagir aussi vite qu'on le désire. Quoi qu'il en soit, soyez vigilants: nous essayons de rattraper notre retard! Un récit (daté du 22 novembre) a été mis en ligne avant celui-ci, et bientôt un nouveau récit  en ligne (autour du 28 février). Enfin, de nombreuses photos et vidéos à consulter dans la rubrique ALBUM de notre site devrait permettre aux plus fidèles de patienter…

 

Vos vacances de Noël se sont-elles bien passées ?

LNPV: Nous avons assisté au mariage de nos amis chinois Xiaomin et Yilin, puis direction la Thaïlande! Quinze jours de soleil et chaleur en plein hiver, pour retrouver une grande partie de la famille maternelle d'LN, venue de France exprès pour les fêtes. Rendez-vous tout d'abord à Bangkok: une voiture du magnifique hôtel Peninsula de Bangkok est venu nous chercher  à l'aéroport après 4 heures de vol et une heure de décalage horaire.  Ce palace en bord de rivière est un harmonieux croisement du Old Cataract d'Assouan et du Danieli de Venise, avec toute la modernité du Four Seasons de Shanghai (n'en jetez plus!).

 

Hôtel Peninsula de Bangkok

 

     Dans le hall de l'hôtel, nous retrouvons enfin la famille Meunier, les cousins, les grands-parents!

 

Sourire et soleil malgré le deuil Thaïlandais

 

                Quelques jours à Bangkok avec visites guidées au programme, et découverte de sites étonnants de couleurs et de "doré". Déplacements en car privé (s'il vous plait: nous sommes seize!!) et en bateau (oui, oui: privé toujours). Echanges, joie de se revoir ou de se découvrir; ré-apprivoisements aussi.  Puis départ en avion pour le Nord de la Thaïlande et Chiang Mai. Là, le décor hôtelier change du tout au tout: c'est un ravissement d'un autre genre, tout en nature sauvage. Les bungalows en bois massif magnifique du Sukantara qui nous accueille pour trois jours, entourent un torrent naturel.

 

Hôtel Sukantara Chiang Mai

 

     Le vert est partout (quel changement de Shanghai!) et des paons superbes se baladent en liberté (gare aux fientes, PV!!). Visites en car, balades à dos d'éléphants pour tout le monde – si, Docteur Meunier, il faut y passer aussi! Enfin,  repos dans le calme du lieu et grâce à l'accueil efficace, et la discrète gentillesse des employés de l'hôtel.

                De là, retour à l'aéroport  pour s'envoler vers les plages du sud et Phuket. Mais vous savez comme nous que cela n'a pas été si simple ni si joyeux à partir de là…

 

Bien sur: le 26 décembre ...

LNPV: Oui. C'est le jour même du tsunami que nous devions prendre l'avion de Chiang Mai vers Phuket. A l'aéroport de Chiang Mai, notre avion a été retardé de six heures. Peu informés, on nous a d'abord évoqué des raisons météorologiques, une tempête… Puis on a su que l'hôtel Méridien où nous devions descendre à Phuket était hors d'usage: un raz de marée. Les informations nous parvenaient au compte-goutte par les journaux télévisés locaux diffusés à l'aéroport, et par l'internet de l'ordinateur portable de papy Robert et de Jacques-Hubert. Nous ne réalisions pas l'ampleur de l'événement, bien sur…

   Après moult tergiversations (il fallait dans l'urgence trouver une solution pour seize personnes: Phuket ? Pas Phuket ? Chiang Mai quelques jours de plus ? Retour à Bangkok ?... Changer les billets d'avion ? Confirmer notre vol ? Trouver un autre hôtel ?...), il fut décidé que nous irions tout de même à Phuket, notre vol du jour étant maintenu.

     A l'embarquement, un curieux mélange de soulagement de partir enfin, et d'angoisse de ce que nous allions trouver là-bas nous saisit.

 

Photo de famille (Chiang Mai)

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                Atterrissage à Phuket. Nouvel hôtel trouvé en catastrophe: le paradis du golfeur loin des plages, en sûreté, indemne. Les chambres se font rares, prises d'assaut par les quelques touristes désemparés ou réquisitionnées par les autorités pour les victimes. Constance et William, d'une part, et nous deux d'autre part, passons la première nuit dans des salles de massages rapidement aménagées. Dans le hall de l'hôtel, l'accès à internet a été rendu gratuit sur le seul poste monopolisé par les clients désireux d'informer leurs proches, ou soucieux d'avoir des nouvelles occidentales sur la situation.

   Des clients arrivent et partent sans cesse et, au milieu de cette ronde, quelques visages endeuillés sont en larmes.

Jusque là nous n'avons rien vu. Nous sommes au cœur de l'"enfer" et avons moins d'informations que le reste du monde. Les gens éloignés des plages ici n'ont rien ressenti. Chacun s'étonne des images regardées à la télévision. C'est surréaliste…

 

Alors ?

LNPV: Un fait est certain: nous sommes bloqués à l'hôtel pour les jours à venir. Un peu de piscine et de bains de soleil (indécents vus le contexte ??), lecture, repas, repos dans des chambres libérées – insolemment spacieuses et lumineuses… Quelques escapades en voiture sont proposées – le cœur n'y est plus. Quelques uns tentent le coup vers le centre-ville à une vingtaine de kilomètres, mais doivent rebrousser chemin vus les encombrements routiers.

 

Marchandage joyeux à Chiang Mai

 

                Le surlendemain de notre arrivée, nous décidons tous deux de tenter l'aventure du tour de la presqu'île en louant une mobylette. Arrivés en centre-ville (épargné lui aussi par les vagues), nous tombons sur des touristes blessés, bandés, couverts d'hématomes; un hôtel en plein-centre à l'air de servir de point de rapatriement sanitaire. Le hall ressemble aux urgences d'un hôpital de campagne. Enfin sur notre mobylette, nous entamons le tour des cotes. Au Sud, aucun dégât, aucune trace du sinistre; de beaux endroits même, comme cette petite crique où nous nous sommes baignés pendant une paire d'heure et avons déjeuné dans la nature maritime – un extrait de ce qu'était la Thaïlande du sud avant le raz-de-marée. Puis, en remontant vers le nord, de plus en plus de dégâts: des plages où le sable semble avoir été retourné, labouré; des détritus en tous sens; des feux qui brûlent des branchages arrachés aux arbres encore debout, des tracteurs, des pelleteuses, des individus qui errent dans les dégâts, les blocs de bétons brisés, les bateaux déchiquetés et les voitures projetées sur des centaines de mètres à l'intérieur des cotes. Et puis, à Patong, les magasins entièrement ravagés, détruits, éventrés, le bitume craqué,  les badauds attroupés devant une crevasse où les équipes de sauveteurs cherchent encore des corps (inanimés ?) Notre regard s'arrête sur une chaussure perdue sur la plage, sur un tuc-tuc local écrabouillé, sur ces visages qui ne manifestent aucune émotion. Quelques touristes perdus comme nous, hagards au milieu des décombres ne cessent de commenter, de raconter – ou bien demeurent muets, prostrés. Nous poursuivons notre route: le Club Méditerranée entièrement rasé… les dégâts ne finissent plus.

 

                Bilan: 230000 morts environ à ce jour sur toute la zone de l'océan indien. Nous sommes passés à quelques heures de l'horreur. Le bateau qui devait nous emmener en balade le lendemain de notre arrivée à Phuket n'est jamais revenu au port… Nous l'avons échappé belle. Plus encore que nous, nos amis de l'Ecole française, eux, au cœur de la tourmente, à Phuket ou à Kho Pipi, qui sont tous revenus indemnes à Shanghai. Et puis les victimes, bien sur. Toutes les victimes. Celles que nous connaissions, de près ou de loin: deux enfants et un adulte de l'Ecole allemande qui n'ont pu être miraculés comme tous ceux de l'Ecole française, les collègues enseignants de PV à Pékin ou Hong Kong, qui y sont restés… Et puis la famille Philipon meurtrie au plus profond. Nous pensons à eux tous – à toi en premier Albéric,  et à Hugues, président des Anciens de St Joseph, et à votre famille.

   Le séjour s'est terminé à Bangkok, en deuil noir ou blanc par respect pour la population locale. Le réveillon du nouvel an a été court…Les dernières heures à Bangkok très calmes. Des "au revoir" à tous, et retour à Shanghai, bronzés dehors mais ternis dedans.

 

Delphine et Arnaud au marché du thé

 

Beaucoup de visites chez vous, aussi !

LNPV: Ah! oui. Ca c'est une joie! Cette année nous n'avons pas cessé d'accueillir familles et amis. D'abord Idalie, Edwige et  Constance fin août; puis Delphine et Arnaud  fin novembre; puis François-Xavier et Isabelle, début décembre; puis Adeline en janvier. Et à venir: Franck en février, et enfin Anne-Laure et François fin mai!...

 

Album photos : "venue de Fix et Isa"

Album photos : "Venue de Delphine et Arnaud"

 

    C'est vraiment un plaisir de pouvoir recevoir chez nous. Il faut avouer aussi que ce n'est pas de tout repos!! Nous essayons de montrer un maximum de cette Chine que l'on aime à tous qui viennent une quinzaine de jours ici: les villages lacustres de Tongli et  de Zhouzhuang, l'île de Putuoshan, Pékin, Guilin et Yangshuo, les villes "paradis sur terre" Hangzhou et Suzhou, et Shanghai sous tous les angles bien sur!

   Nous sommes complets jusqu'en juillet, mais dès septembre, tous ceux qui veulent venir, n'hésitez pas !

   Permettez-vous que nous passions un message personnel ?

 

Carton d'invitation au mariage de nos amis chinois

 

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Nous sommes là pour ça !

LNPV:  Un grand merci à Anne-Laure et Francois  ainsi qu'à Madame Fontaine pour leurs cadeaux transmis par Isabelle et Francois-Xavier. Merci tout particulièrement à Evelyne pour tous les magazines français et la bouteille de Champagne (les deux nous manquent!!!) – nous embrassons tous les Tate et Guérin-Tate; et merci à Katia, dont l'ouvrage magnifique dédicacé a bien parcouru les dix mille kilomètres pour que son art vienne conquérir la Chine. Nous adorons ce que tu fais, Katia!! A quand une exposition à Shanghai ?

 

A part ça,  depuis Novembre, tout s'est bien passée ? Quels évènements ? Quels projets ? Quelles envies ?

LNPV:    Il y a donc eu le mariage chinois de nos amis Xiaomin et Yilin! Un gros repas à partir de 18h00, fête à l'"occidentale" avec des particularités chinoises (cinq robes différentes pour la mariée au cours de la soirée,  notamment). A notre table, une française, un japonais avec sa femme chinoise, deux jeunes chinois, et un jeune moine chinois adepte de Shaolin. Les jeunes ont accompagné les mariés pour poursuivre la fête plus tard. Quant à nous, après un "gambei" (cul-sec) avec le père de la mariée, nous nous éclipsâmes pour être en forme le lendemain, jour de départ en vacances.

 

Album photos : "Mariage de Xiaomin et Yilin"

 

                Des achats aussi: deux meubles chinois (une armoire et un buffet). Un petit appareil photos numérique (cadeau d'LN à PV), pour alimenter plus facilement nos récits!

 

Isa et Fix découvrent la nourriture chinoise (ici, celle de la province du Hunan)

 

                Pour les évènements à venir, PV va faire découvrir Paris à 22 élèves de l'Ecole française, du 17 au 23 avril, dans le cadre de l'Education Citoyenne, Juridique et Sociale, avec l'aide de sa très sympathique collègue d'Histoire-Géographie Marie-Pierre. Toujours professeur principal de Terminale, PV accompagnera les élèves aux épreuves du baccalauréat qui se dérouleront à Pékin du 6 au 19 juin

                Des évènements théâtraux aussi, LA LYCEENNE, vaudeville-opérette de Georges Feydeau, monte par PV avec ses 22 élèves, autour du 28 mai. Et bien sur, les DIX PETITS NEGRES, d'après Agatha Christie (clin d'œil à Maître Jacques) avec les adultes francophones de Shanghai, vers le 20 mai. LN s'occupera de la confection des costumes avec notre copine Marie-Pierre Cherifi, du métier.

 

                Des étapes à venir pour LN, dans ses études: fin de son stage chez Camaïeu le  02 mars. Rapport de stage, puis travail sur le mémoire de fin d'études à rédiger en chinois pour la mi-juin.

                Mi-janvier, PV a été invité aux vœux du consul de France dans la résidence consulaire, avec ses collègues du Lycée français.

                Départ de notre copine Céline… avant son come-back espéré en mars!!

                Au milieu de tout ça, les visites des amis se poursuivent! Franck du 6 au 21 février, puis Anne-Laure (sœur de PV) et son mari François, du 16 mai au 02 juin.

"- On l'a déjà dit (dixit LN)

  - Ah!oui, pardon (dixit PV)".

               

Votre avenir est-il en Chine ?

LNPV: Vaste question ! Le point sur notre avenir (individuel et commun) est encore à mûrir. Mais bon, notre avenir à tous est en Chine !  Sérieusement, tout va dépendre de nos projets, et si la lassitude ne s'installe pas. Pour l'instant la Chine et Shanghai nous plaisent toujours autant.  Le futur proche d'LN va se modifier sérieusement sur le plan professionnel: nos choix vont donc aussi dépendre des opportunités à saisir. Retour en France ? Un jour, bien sur! Mais avant ça, encore quelques temps en Chine, et pourquoi pas dans un autre pays du monde: en Italie ou à Londres pour le métier d'LN. Quant à PV, on cherche (rien que pour l'an prochain) des professeurs de Philosophie dans les lycées français de Johannesburg et New York… Alors pourquoi pas !??! Pour l'instant, nous sommes chinois.

 

LN et Céline prises d'un fou-rire de Noël  au bar People 7

 

Votre regard sur les chinois évolue-t-il ou bien s'est-il enfin figé définitivement ?

LNPV: A la fois nous commençons à être habitués à un certains nombres de particularités chinoises, à certaines attitudes, à la cuisine, au rythme chinois, au climat, à la langue, etc…. Le bruit infernal nous dérange encore parfois, mais globalement nous nous y sommes faits. Les odeurs, ça reste dur-dur! La patience est une vertu que nous maîtrisons parfaitement désormais (enfin, surtout PV !!).

          Mais le mystère de la différence culturelle profonde demeure aussi intense. La magie n'a pas cessé au-delà du quotidien, et parfois à travers lui. PV reste par exemple émerveillé par ces visages coupés au couteau qu'il croise dans les transports en commun régulièrement, ces femmes aux pommettes extraordinairement saillantes, à la Mulan, comme tuméfiées par les points d'un boxeur, mais si fraîches, lisses, claires. Et ce pop-corn d'hiver, dans les rues, explosant à l'ancienne (si jamais cela s'est passé un jour comme ça chez nous) une fois la cocotte en fonte éventrée dans un boucan d'enfer! LN, elle, résiste toujours à comprendre et seulement accepter le sans-gêne apparent, l'absence de discrétion, la communauté palpable de cette nation chinoise: tous les jours, ce sont des bousculades, des regards prononcés, des crachats et des éructations,… qui provoquent l'indignation d'LN plus que son rire! Et la fameuse "face", difficilement appréhendable pour des non-chinois, qui oblige chacun à ne jamais dire non, ni qu'il ne sait pas, etc… Ce qui nous mène quotidiennement à des impasses cocasses: un chauffeur de taxi qui nous trimbale vers la destination demandée sans avoir aucune idée du lieu vers lequel nous allons; une vendeuse incapable de dire le prix d'un vêtement ou d'un meuble qui – au lieu de reconnaître son "erreur" et d'être ainsi prise "en défaut" – proclamera grossièrement que l'article est dans le magasin mais pas à vendre! Et tant d'autres exemples si difficiles à raconter!

 

Vivre à Shanghai, c'est si paradisiaque ?

LNPV: Oui, oui, oui!... Et non ! Ne rêvons pas! Les avantages sont nombreux. La vie n'est pas chère (à condition de vivre à la chinoise et pas à l'expatriée!)  et confortable; le dynamisme chinois se ressent physiquement dans tous les domaines: économique, culturel, … pas encore politique; les opportunités sont nombreuses pour LN comme pour PV; la simplicité, l'authenticité dominent contre l'hypocrisie et la mondanité… Et puis l'Asie entière s'offre à nous à partir d'ici!

     Mais des difficultés demeurent: les questions existentielles qui nous habitent tous ne disparaissent pas ici. S'interroger sur le sens de la vie demeure au pays de Confucius. Le quotidien est aventure ici, mais parfois aussi risque le piège de la routine. Les difficultés professionnelles également, sans oublier celles de la vie à deux.  Et puis d'autres obstacles sont inhérents à la vie chinoise et shanghaienne: l'absence de chauffage en hiver, la tension et le bruit quotidiens de la mégapole,  pas de télévision, radio, ni journaux ou livres en français, et peu d'information critique; peu de réelles relations amicales nouvelles (fossé culturel, allers et venues trop fréquents des étrangers), pas de séance de cinéma en français,  … et pas de vrais fromages, charcuteries, pains, vins, viennoiseries, chocolat, rendez-vous compte!!!!!!!!

 

Merci, LNPV, pour cet entretien exclusif, et bon courage alors !

LNPV: Tout le plaisir fut pour nous!

(Off: LN à PV: "Vite un taxi: l'ayi n'a pas les clefs pour faire le ménage avant notre fête ce soir!!")

 

LN et notre copine Adeline

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Questionnaire de Proust à la sauce cantonaise:

 

Si vous étiez…

 

… une fleur chinoise ?

LN: L'orchidée tigrée, inhabituelle et racée.

PV: Le Magnolia, sans hésitation. La fleur de Shanghai qui parfume la ville. "Magnolias for ever"

 

… un animal chinois ?

LN: Le panda, animal national (mais pas celui décharné du zoo de Shanghai!)

PV: Le grillon, enfermé dans sa cage mais tellement choyé!

 

… un vêtement chinois ?

LN: La  qipao shanghaienne des affiches publicitaires des années trente (et celles magnifiques du film In the mood for love).

PV: Le vêtement des moines bouddhistes tibétains (le rose fuchsia et bordeaux, de préférence).

 

 

… un mot chinois ?

LN: "Shu Fu" ("Confortable", "Se sentir bien"), aussi pour sa sonorité (prononcez "Chou Fou")!

PV:  "Xié Xié" ("Merci"), prononcé par ce bon vieux Fred Brunier [donne-nous de tes nouvelles!!]

 

…une habitude chinoise ?

LN: Au petit-déjeuner, manger des mian bao aux légumes et  boire du lait de soja.

PV: Bailler sans retenuedans  les transports publics de préférence, et avec beaucoup de bruit!

 

…une ville chinoise ?

LN: Hangzhou ("Au Ciel, il y a le paradis. Et sur Terre, il y a Suzhou et Hangzhou" Proverbe chinois). N'ètes-vous pas d'accord Fix et Isabelle? (Delph et Arnaud, il faudra y retourner plus longuement et sous le soleil!!!)

PV: Xian, capitale historique et infiniment plaisante; ou Xiahe, petite bourgade tibétaine du Gansu au calme bouddhiste et montagneux; ou Xiamen, station balnéaire du Sud-Est chinois (qu'il faudra que nous découvrions!...): les villes en Xia-…, quoi !

 

 

…une minorité ethnique chinoise ?

LN: Les mongols: ça me rappelle PV!!!! Non, sérieusement, les tibétains, pour leur teint buriné et cuivré, leurs parures et leurs costumes colorés.

PV: Très drôle! Les kirghizes du Xinjiang – ceux qui nous ont fasciné au lac Karakul.

 

… un moyen de transport chinois ?

LN: Le taxi – quand il est aimable - petit luxe chinois pas cher, ou le scooter parce que les transports en commun aux heures de pointe, c'est vraiment pas mon truc!!!

PV: Le train couchette (magnifique d'ambiance, et miraculeux de propreté!), ou bien le scooter en folie sans casque dans la dense circulation shanghaienne!

 

… une qualité chinoise ?

LN: Une "quoi" chinoise ??????????? Je ne vois pas…

PV: L'infinie patience confucéenne – que je cultive contraint et forcé.

 

… un défaut chinois ?

LN: Le manque d'imagination et d'initiative (ancestral ou maoïste ??...)

PV: Un "quoi" chinois ??????????????... Je ne vois pas!

 

… une star chinoise ?

LN: Karen Mok, chanteuse taiwanaise de souche (chinoise, donc…?!!? No comment)

PV: Liu Dehua, dit Andy Lau … Acteur, chanteur hongkongais (donc chinois…?!!?), star toute catégorie: 20 millions d'albums vendus, 200 concerts à son actif, et 145 films… à 43 ans!

 

… un film chinois ?

LN: Shi mien mai fu, Le secret des poignards volants, de Zhang Yimou.  Allez absolument le voir!!!!!

PV: In the mood for loveWong Kar Wai, toujours, incontournable!

 

… un métier chinois ?

LN: Une brodeuse de Suzhou, une fileuse de soie.

PV: Réparateur de deux-roues ambulant: ça m'a l'air très lucratif!...

 

… un plat cuisiné chinois ?

LN: Poisson en croûte de sel hakka; les crevettes de Mao, plat du Hunan;… et tant et tant!

PV: L'incomparable "poulet du mendiant" (avec des "haricots poilus", svp !)

 

… un monument chinois ?

LN: Les grottes Mogao près de Dunhuang (Gansu).

PV: Le temple de Confucius à Pékin.

 

… une fête chinoise ?

LN: La fête de la Lune (solstice d'hiver), avec les fameux "gâteaux de Lune"!

PV: La fête du Printemps (nouvel an chinois) et le feu d'artifice de Shanghai: purement surréaliste!

 

… une invention chinoise ?

LN: Le travail de la soie, ou bien le harnais de poitrail!

PV: La poudre à canon (pour les pétards d'une puissance inouïe!!!) Ou le parapluie, et la brosse a dents (mais oui !!)

 

… un médicament chinois ?

LN: Le Pei pa koa, super sirop.

PV: Le TAC-TAC: "Actifed" chinois d'une radicale efficacité.

 

 

… un personnage historique chinois ?

LN: L'impératrice Cixi (j'ai pas dit Sissi…!!!), ou Bodhidharma, le moine du kung fu.

PV: Confucius, le sage de tous les temps, ou Huang Di, l'empereur Jaune.

 

… une boisson chinoise ?

LN: Le thé au jasmin.

PV: Le Bing Hong Tcha (thé sucré glacé)

 

… un sport chinois ?

LN: Le kung fu.

PV: Le concours de crachats.

 

… une œuvre d'art chinoise ?

LN: Un tableau de Xujie, peintre chinois contemporain.

PV: Tous les tableaux de… désolé, le nom m'échappe… , femme peintre chinoise contemporaine.

 

 

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Mis à jour le 15 avril 2005                  LNPVCHINE © 2004 – Tous droits réservés